Et si protéger sa chevelure était un acte moins anodin qu’il n’y paraît ? A travers des formules éthiques, on peut aussi s’engager pour une beauté durable. Pour preuve, l’arbre Ylang-Ylang, est un trésor naturel et une source de revenu indispensable aux Comoriens.
L’Ylang-Ylang, un actif capillaire méconnu
“Quand on évoque l’Ylang-Ylang, on pense souvent à son huile essentielle ou son absolu, tous deux réputés pour leur fragrance particulière très recherchée en parfumerie. Mais pendant le procédé d’obtention de l’absolu, un autre produit n’était pas du tout valorisé jusqu’ici : une cire aux propriétés très intéressantes pour la fibre capillaire, car riche en acides gras courts et longs. Ces acides sont complémentaires, car les courts gainent le cheveu de façon naturelle, tandis que les longs pénètrent en profondeur pour réparer”, explique Claire Caplat, directrice marketing international chez Klorane.
« Nous apprenons aux enfants à protéger leur patrimoine naturel »
Cette découverte a permis aux populations locales de valoriser ce qui était autrefois perdu. Alors que l’Ylang-Ylang est la première source de richesse des Comores, la cire représente une source de revenu supplémentaire dans ce pays très pauvre. “Klorane s’assure par ailleurs, grâce à une ONG locale, que la fleur est cultivée dans le respect de l’environnement, mais aussi des hommes et non cueillie sauvagement”, explique Claire Caplat. Nous menons également une action locale grâce à Klorane Botanical Foundation : nous avons pu financer et former les populations à une extraction moins gourmande en bois via UDAFE (Unités de Distillation à Foyer Econome), des foyers économes aux fours fermés. Nous apprenons en parallèle aux enfants à protéger leur patrimoine naturel”.